Cet article relève le fait que l’humanisation du mythe dans le roman L’Étranger de Camus est réalisée principalement par l’utilisation du mythème sur l’abolition du non-totem de la mort (version du choix injuste). Il sert à la réhabilitation de l’éthique comme base de l’Univers et de l’homme se montrant comme une preuve du contraire. Le personnage fantastique hors toute éthique a une mission de faire connaître à l’humanité que la vie et la vérité sont hors l’éthique. Il est le serviteur incorruptible de l’anti-éthique, considérée par lui la vérité et arrive ainsi à l’assasinat sans raison qui est en même temps pour lui un suicide prémédité.

This article reveals the fact that humanization of myth in The Stranger is mainly carried out through the use of myth of non-totem-death’s abolition (version of unrighteous choice), serves to the rehabilitation of ethics as of Universe’s and man’s foundation and looks like a proof “by contradiction”: a fantastic “out-of-ethics” character whose mission is to let the world know that life and truth are fundamentally “out-of-ethics”, incorruptibly serves antiethics as truth and comes on this way to unmotivated murder that is his purposeful suicide.